Entre 2021 et 2024, l’ADEME Océan Indien a piloté à La Réunion et Mayotte le Fonds Tourisme Durable, un dispositif national destiné à accompagner la transition écologique des acteurs du tourisme. Diagnostics, financements, labellisation : les résultats sont au rendez- vous, avec plus d’une centaine d’établissements engagés dans une dynamique vertueuse. L’ADEME a dressé, aujourd’hui, un bilan positif de cette opération structurante, avant d’annoncer la mise en place, dès 2025, d’une nouvelle formule d’accompagnement en partenariat avec la CCIR.
Depuis son lancement en 2021 à La Réunion et à Mayotte, le Fonds Tourisme Durable, opéré localement par l’ADEME Océan Indien et ses partenaires, a accompagné la transition écologique de dizaines d’acteurs du tourisme. Ce mardi 3 juin, les principaux partenaires étaient autour de l’ADEME, qui a présenté les résultats de ce dispositif : un levier structurant pour un tourisme plus durable, résilient et ancré dans les territoires.
Le secteur du tourisme, en plein essor à La Réunion — avec un record de 556 534 visiteurs en 2024 — est également confronté à des enjeux environnementaux majeurs. En France, il représente 11 % des émissions nationales de gaz à effet de serre, principalement dues aux transports, à l’hébergement et à la restauration. Face à cette réalité, le Fonds Tourisme Durable s’est donné pour mission d’accompagner les petites et moyennes entreprises du secteur dans une démarche de transition écologique.
Un accompagnement structuré et de proximité
Doté d’une enveloppe nationale de 74 millions d’euros, ce dispositif inscrit dans le cadre de France Relance puis Destination France a permis, entre 2021 et 2024, de proposer :
Des diagnostics environnementaux gratuits ;
Des plans d’actions personnalisés ;
Un financement incitatif sur plus de 70 types d’actions écologiques.
À La Réunion et à Mayotte, cet accompagnement a été facilité grâce à une mobilisation partenariale forte, avec notamment la CCI Réunion, l’Office de Tourisme Intercommunal du Nord, l’Agence de Développement Touristique de Mayotte ou encore le Parc National de La Réunion. En plus du FTD, ces institutions ont effectivement permis des relais non conventionnés importants (Offices du tourisme, IRT, Chambre d’agriculture, CMA, etc.). Ce maillage territorial a permis un accompagnement technique et administratif de qualité, adapté aux réalités locales.
« La Réunion doit prioriser le tourisme durable. Après 4 ans de déploiement, de nombreux professionnels du secteur se sont désormais engagés dans la transition écologique grâce notamment au Fonds Tourisme Durable, transformation nécessaire pour la survie du secteur. Ce bilan présenté aujourd’hui est positif, néanmoins, des efforts restent à poursuivre pour transformer durablement l’industrie touristique du territoire insulaire afin de concilier tourisme résilient et protection de l’environnement », a pu déclarer Jeanne BERNARD, Chargée de mission Tourisme durable
Le bilan réunionnais du Fonds Tourisme Durable est particulièrement significatif avec 105 diagnostics réalisés et 63 projets accompagnés, soit un taux de transformation de 60 %. Cela représente un budget de 2,7 millions d’euros d’investissements, dont 1,6 million d’aides versées par l’ADEME, un montant moyen d’aide de 26 000 € par projet. Parmi les projets soutenus, 75 % concernaient l’hébergement touristique, et 25 % la restauration. Les actions les plus fréquemment mises en œuvre incluaient :
- L’installation de panneaux photovoltaïques, de chauffe-eaux solaires et de moyens de ventilation passive ;
- Des démarches de restauration durable, de prévention des déchets, et de labellisation environnementale (notamment 8 établissements labellisés Ecolabel Européen).
- La satisfaction des bénéficiaires est notable : 96 % ont jugé le plan d’action très utile, avec une note de satisfaction moyenne de 8,2/10.
Dans le cadre de sa collaboration avec la CCI Réunion autour du tourisme durable, l’ADEME Océan Indien a décidé de reconduire le partenariat jusqu’en février 2026. L’objectif reste d’encourager les démarches de transition écologique et d’orienter les structures vers les dispositifs de financement existants, tout en adaptant l’offre d’accompagnement au nouveau cadre du partenariat. est toujours envisageable gratuitement pour tous les projets prévoyant un plan d’action personnalité ainsi qu’un accompagnement de « premier niveau » vers les financements disponibles ADEME et partenaires.
Une animation territoriale renforcée viendra également soutenir la montée en compétence des professionnels du tourisme, partager les bonnes pratiques, en s’appuyant notamment sur le dispositif TREMPLIN, qui permet de financer les démarches de labellisation comme l’Ecolabel Européen jusqu’en octobre 2025, ou le dispositif Fonds Chaleur de l’ADEME pour une étude de faisabilité et l’investissement d’installation solaire thermique.
En accompagnant la transition écologique du secteur touristique, le Fonds Tourisme Durable a posé les bases d’un modèle plus sobre, plus responsable et plus compétitif. Il a surtout démontré que la transition peut devenir un vecteur d’attractivité pour La Réunion comme territoire touristique exemplaire et engagé.
Depuis son lancement en 2021 à La Réunion et à Mayotte, le Fonds Tourisme Durable, opéré localement par l’ADEME Océan Indien et ses partenaires, a accompagné la transition écologique de dizaines d’acteurs du tourisme. Ce mardi 3 juin, les principaux partenaires étaient autour de l’ADEME, qui a présenté les résultats de ce dispositif : un levier structurant pour un tourisme plus durable, résilient et ancré dans les territoires.
Le secteur du tourisme, en plein essor à La Réunion — avec un record de 556 534 visiteurs en 2024 — est également confronté à des enjeux environnementaux majeurs. En France, il représente 11 % des émissions nationales de gaz à effet de serre, principalement dues aux transports, à l’hébergement et à la restauration. Face à cette réalité, le Fonds Tourisme Durable s’est donné pour mission d’accompagner les petites et moyennes entreprises du secteur dans une démarche de transition écologique.
Un accompagnement structuré et de proximité
Doté d’une enveloppe nationale de 74 millions d’euros, ce dispositif inscrit dans le cadre de France Relance puis Destination France a permis, entre 2021 et 2024, de proposer :
Des diagnostics environnementaux gratuits ;
Des plans d’actions personnalisés ;
Un financement incitatif sur plus de 70 types d’actions écologiques.
À La Réunion et à Mayotte, cet accompagnement a été facilité grâce à une mobilisation partenariale forte, avec notamment la CCI Réunion, l’Office de Tourisme Intercommunal du Nord, l’Agence de Développement Touristique de Mayotte ou encore le Parc National de La Réunion. En plus du FTD, ces institutions ont effectivement permis des relais non conventionnés importants (Offices du tourisme, IRT, Chambre d’agriculture, CMA, etc.). Ce maillage territorial a permis un accompagnement technique et administratif de qualité, adapté aux réalités locales.
« La Réunion doit prioriser le tourisme durable. Après 4 ans de déploiement, de nombreux professionnels du secteur se sont désormais engagés dans la transition écologique grâce notamment au Fonds Tourisme Durable, transformation nécessaire pour la survie du secteur. Ce bilan présenté aujourd’hui est positif, néanmoins, des efforts restent à poursuivre pour transformer durablement l’industrie touristique du territoire insulaire afin de concilier tourisme résilient et protection de l’environnement », a pu déclarer Jeanne BERNARD, Chargée de mission Tourisme durable
Le bilan réunionnais du Fonds Tourisme Durable est particulièrement significatif avec 105 diagnostics réalisés et 63 projets accompagnés, soit un taux de transformation de 60 %. Cela représente un budget de 2,7 millions d’euros d’investissements, dont 1,6 million d’aides versées par l’ADEME, un montant moyen d’aide de 26 000 € par projet. Parmi les projets soutenus, 75 % concernaient l’hébergement touristique, et 25 % la restauration. Les actions les plus fréquemment mises en œuvre incluaient :
- L’installation de panneaux photovoltaïques, de chauffe-eaux solaires et de moyens de ventilation passive ;
- Des démarches de restauration durable, de prévention des déchets, et de labellisation environnementale (notamment 8 établissements labellisés Ecolabel Européen).
- La satisfaction des bénéficiaires est notable : 96 % ont jugé le plan d’action très utile, avec une note de satisfaction moyenne de 8,2/10.
Dans le cadre de sa collaboration avec la CCI Réunion autour du tourisme durable, l’ADEME Océan Indien a décidé de reconduire le partenariat jusqu’en février 2026. L’objectif reste d’encourager les démarches de transition écologique et d’orienter les structures vers les dispositifs de financement existants, tout en adaptant l’offre d’accompagnement au nouveau cadre du partenariat. est toujours envisageable gratuitement pour tous les projets prévoyant un plan d’action personnalité ainsi qu’un accompagnement de « premier niveau » vers les financements disponibles ADEME et partenaires.
Une animation territoriale renforcée viendra également soutenir la montée en compétence des professionnels du tourisme, partager les bonnes pratiques, en s’appuyant notamment sur le dispositif TREMPLIN, qui permet de financer les démarches de labellisation comme l’Ecolabel Européen jusqu’en octobre 2025, ou le dispositif Fonds Chaleur de l’ADEME pour une étude de faisabilité et l’investissement d’installation solaire thermique.
En accompagnant la transition écologique du secteur touristique, le Fonds Tourisme Durable a posé les bases d’un modèle plus sobre, plus responsable et plus compétitif. Il a surtout démontré que la transition peut devenir un vecteur d’attractivité pour La Réunion comme territoire touristique exemplaire et engagé.